Promenade en dehors du territoire [Pv Follet d'Eté]

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Promenade en dehors du territoire
Ou quand le Vent rencontre le Tonnerre.

Un rayon lumineux pénétra dans la tanière, pour finir sur ma tête. La lueur me réveilla et un grognement sortit de ma gorge. J'étais la seule guerrière dans l'endroit clos. Le soleil se trouvait presque tout en haut dans le ciel. Je me dirigeai vers le tas de gibier et pris un campagnol qui semblait me tendre les bras. Drôle d'idée. La chaire tendre revigora mon pauvre estomac presque vide: je n'avais pas manger la veille, et il me l'avait fait comprendre à maintes reprises.
Une fois mon déjeuné fini, je sortit du campement pour chasser. La forêt autour de moi sentait l'odeur de la Saison des Feuilles Mortes qui arrivaient à grands pas. Pourtant, il faisait beau, peut-être pas très chaud, mais beau quand-même. Sur le route, je trouvai une petite pie qui picorait. Je m'écrasai au sol, muscle tendu, et sautai sur la proie. D'un coup de croc, elle mourut. Je la recouvris de terre.
Dans un arbre, un petit écureuil me regardait de ses petits yeux noirs. Je posai mes yeux ambrés sur lui et il disparut dans le feuillage vert. Je sourit. Je trouvais ces animaux très mignons, mais aussi très gouteux. Ils n'étaient pas facile à attraper vu leur rapidité, mais d'un gout si fin que je faisais tout pour y arriver. Mais là, je savais que je ne pourrais rien faire, il était trop haut. Tant pis, j'en retrouverais peut-être un plus tard.
Je continuai a sillonner le chemin caillouteux qui menait tout droit vers les quatre chênes, ces grands arbres au centre desquels avaient lieu les assemblés. Je ne savais pas vraiment pourquoi je voulais aller là-bas. Il ni avait pas beaucoup de gibier sur le chemin, mais de nombreuses effluves arrivèrent à mes narines. Je savais que des rongeurs se terraient pas loin, et je décidai d'aller voir. Il y avait effectivement un terrier, il sentait le lapin, mais apparemment, il ni avait personne dedans. Je reniflai au alentour, mais pas la moindre trace de lapin. Je retournai alors près du chemin, en direction des grands arbres.

J'arrivai enfin a destination. Je sentis qu'une musaraigne sentait logé dans le rocher qui surplombait la clairière. Sens peur, je fourrai ma patte dans le petit trou. Un couinement retentit et un pelage marron se pressa de sortir. Malheureusement pour le rongeur, se mis été préparer alors je lui sauta dessus et le tua.
Soudain, un bruissement attira mon attention, du côté du Clan du Tonnerre. Un chat arrivait par là.

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Ma nuit fut agitée. Parsemée de rêves plus farfelues les uns que les autres, tous plus vrai que le précédent, il y en a un qui attirait mon attention.
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Je rêvai que j'étais dans la forêt, courant vers les quatres chênes, pour je ne sais quelle raison. L'angoisse montait dans tout mon corps, me faisant ressentir un frisson de peur. Je me forçai a courir toujours plus vite, et j'essayai de me calmer. Je ressentai une grande vague de peur montée de l'endroit que ces quatres arbres majestueux gardait de puis des millénaires de chats... J'avai l'impression d'avoir loupé quelque chose, mais, en même temps, je pensai que je sauverai ces milliers de chats innocents et bléssés, étendue par terre et qui n'attendait que moi. Alors que j'arrivai vers ce lieu sacré, le tonnerre gronda et la pluie se mit a tomber a torent, faisant sortir le sang de ces chats inconnus qui me regardaient piteusement. La pluie était rouge sang et, ces chats, se vidaient progressivement de leur sang. Toujours plu dru, la pluie me fouettais le visage. Puis, tout a coup, la pluie cessa, le tonnerre s'éloigna, comme s'ils avaient atteint leur butprems, faire de ces chats plus qu'un souvenir de terreur pour la forêt. Puis tous disparurent de la clairière, et je ne parvint plus a en distingués.
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Je me réveillai dans ma tanière, en sueur. Le soleil brillait, déjà a son zénith. Ce paysage calme parvint presque a me faire oublier ce sinistre rêve, du moins, seulement jusqu'à ce que je me dirige vers la forêt pour avoir le coeur net qu'il ne se passait rien au quatre chênes. Je fis ma toilette et je mangeai un lapin délicieux qui me remplis l'estomac.J'annonçai mon départ a ma chef et je quittai le camp en direction des chênes sacrés et mythique. Je chassai quelques proies sur ma route sans me détouner du chemin du lieu ou je me rendais. Juste avant les quatres chêne j'attrapais un ecureil que j'enterrai sur la patte. Soudain, j'entendis un bruiten contrebas. Je sentit une odeur de chat et je baissa la tête. Un chat se tenaient dans la clairière sacré. La fourrure ébourrifée, je me détendis bientôt, en reconnaissant l'odeur du clan du vent. Je descendit la pente. L'autre chat leva la tête et me regarda. Je lui dis amicalement:
- Bonjour, chat du clan du Vent. Je ne t'ai jamis vu. Qui es tu et que fait au quatre chênes?
J'attendis quelques instant. L'autre chat me regardait, comme cherchant a me reconnaitre. Je me rendis soudain compte que je ne m'étais pas présentée. Je réparai bien vite ma gaffe:
- Ah! Désolée j'ai complètement oublié de me présentée. Je m'appelle Follet d'Eté et je suis une guerrière, au cas où tu ne l'ai pas remarquer, ce en quoi je doute formelement il faut l'avouer, du Clan du Tonnerre et je ne suis pas là pour me battre, ni même déclanché des hostilités.
J'attendis que l'autre me réponde, en m'asseyant, patiente.

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Je regardai la nouvelle venue. Son nom, Follet d'Eté, ne me disais rien. Je réalisai enfin qu'elle m'avait posé une question.

- Je m'appelle Perle de Lait, et comme tu as du le deviner, je suis une guerrière du Clan du Vent. Je suis venue ici par hasard à vrai dire, je ne cherche rien de particulier, juste chasser. Et ne t'inquiète pas, je n'aime pas me battre alors je ne déclencherais pas de bataille, rigolais-je, Et toi, pourquoi es-tu ici?

J'attendais patiemment la réponse de la chatte rousse.
J'entendis un écureuil montrer dans un des chêne derrière Follet d'Eté, et je le regardais en me léchant les babines. Il était sur la branche la plus basse de l'arbre, accessible. Mais pas politesse, j'attendis la réponse de la chatte du Clan du Tonnerre. Par contre, je ne pouvais m'empêcher de fixer l'animal. Lui ne me regardait pas, très intéressé par les glands qu'il pouvait trouver.
L'écureuil redescendit de l'arbre, creusa un petit trou dans la terre pour cacher ses fruits. Il les recouvrit ensuite de terre et remonta.

*Je suis sûre qu'à l'arrivée de la Saison des neiges il ne sera plus où il les a caché, ces animaux ont une petite tête. De toute façon, il ne verra même pas l'arrivée de la Saison des Feuilles Mortes, je l'attraperais avant* pouffais-je intérieurement.

Je sentis le regard interrogateur de Follet d'Eté sur moi.

- C'est rien, j'ai juste envie de manger un bon petit écureuil et il y en a un là-bas.

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- Je m'appelle Perle de Lait, et comme tu as du le deviner, je suis une guerrière du Clan du Vent. Je suis venue ici par hasard à vrai dire, je ne cherche rien de particulier, juste chasser. Et ne t'inquiète pas, je n'aime pas me battre alors je ne déclencherais pas de bataille, rigola-t-elle, Et toi, pourquoi es-tu ici?

Perle de Lait... Rien. Le vide. Le trou complet. Je ne me rappelai pas avoir entendu un nom si beau. Puis me rendant compte qu'elle m'avait gentiment demander ce que je faisai ici, je n'eut pas l'occasion de répondre car, je vit qu'elle ne m'écouterai pas. Elle était... perdu dans ses pensée. Je posai sur elle un regard interrogateur. Puis , je la vis fixer un point derrière moi. Elle se rendit compte de mon regard et elle me dit:
- C'est rien, j'ai juste envie de manger un bon petit écureuil et il y en a un là-bas.

Je lui répondis en souriant:
-Je vois... J'en ai attrapé un tout a l'heure. J'aime bien, mais ces bestioles on trop de poils. Bref. Si je suis ici, c'est que j'ai fait un rêve étrange cette nuit qui se passai au quatres chênes et j'ai voulu venir verifier si tout allais bien ici. Mais bon, je pense que tout va bien...
Me remémorant mon rêve, je rajoutai:
-Je ne vois pas le moindre chat bléssé ou mort ni la moindre trace de sang.
Et, là, je me mis a rire doucement.

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Follet d'Eté avait vu des chats blessés en rêve. Mais là, il ni en avait pas, je n'étais moi-même pas blessé.

- C'était surement un simple rêve, déclarai-je.

Je le levai. L'écureuil en face était en train de se prendre la malle, et je devais vite l'attraper.

- Je reviens, je vais attraper l'écureuil!

Je me léchais déjà les babines. Je courus au ras de l'herbe, le plus silencieusement possible. Heureusement, le petit animal ne m'avait toujours pas vu. J'étais presque arrivé à une longueur de queue de renard de lui, qu'un oiseau s'envola vers le ciel bleu. L'écureuil prit ses pattes à son cou et disparut dans la pénombre des arbres du Clan du Tonnerre.

- Maudit oiseau! vociférai-je.

Je retournai, déçue, vers Follet d'Eté qui me regardait.

- Il m'y aura même pas un écureuil mort ici, rigolai-je.